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Yasser Arafat Il Solitaire (página 5)



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En juin 2001, 28 Palestiniens ont amorcé, devant les
tribunaux de Belgique (oú une loi autorise la tenue de
procés pour crimes de guerre, crimes contre
l'humanité et génocide, peu importe l'origine du
plaignant et de l'accusé), une poursuite judiciaire contre
Ariel Sharon pour son implication présumée dans ces
massacres. La cour bruxelloise s'est toutefois
déclarée incompétente á le juger
parce qu'il n'avait pas été trouvé en
Belgique. Les plaignants pourraient faire appel.

À la tête d'Israël

Celui qui était tombé en disgrâce dans
l'opinion publique sait pourtant profiter du climat de tension
accentué par sa visite á l'esplanade des
Mosquées, á l'automne 2000. Aux dires de certains,
ce geste avait pour but de détourner l'attention de
Benjamin Netanyahou, alors en course pour le poste de premier
ministre. Le contexte de violence engendré par sa visite
lui pave la voie á la tête du gouvernement.
Articulant sa campagne électorale autour du théme
de la peur, il s'est présenté comme celui qui
saurait assurer la sécurité de l'état
hébreu.

Un message que l'électorat a choisi
d'écouter.

Deux ans aprés son accession au pouvoir, Ariel Sharon a
été reconduit á la tête du Likoud pour
les élections législatives. Il a mené son
parti á la victoire, lui faisant gagner plus de
siéges au Parlement, malgré une affaire de
prêt controversé consenti par un ami sud-africain
pour financer sa précédente campagne. Il n'a pas
proposé de changement majeur dans son programme. La
situation du pays n'est cependant pas facile : les
difficultés économiques s'accumulent et le
probléme de la violence persiste. Sa politique
dépendra en grande partie du gouvernement d'union
nationale qu'il arrivera á former avec l'un des 27 autres
partis représentés á la Knesset. Amram
Mitzna, le nouveau chef du Parti travailliste, a
déjá refusé d'y participer.

« Arafat est le plus grand
obstacle á la paix et á la

stabilité au Proche-Orient. »
3
décembre 2001

« Au Liban, il y avait un accord
pour ne pas liquider Yasser Arafat. Sur le principe, je regrette
que nous ne l'ayons pas liquidé. »

31 janvier 2001

Il a dit…

« J'ai vu les horreurs de guerres
féroces. J'ai vu mes amis se faire tuer. Croyez-moi, je
comprends l'importance de la paix mieux que bien des hommes
politiques qui parlent de paix, mais qui n'ont jamais eu cette
expérience. »

Apôtre de la colonisation juive massive, plusieurs le
surnomment « le bulldozer ».

Dates clés

1928 : naissance

1947 : rejoint la Haganah (milice de défense de la
communauté juive de Palestine, qui sera le noyau de
l'armée israélienne)

années 1950 : crée et dirige l'Unité
101, une formation de commandos qui ménent des raids dans
les états voisins d'Israël

1953 : massacre de Kybia par l'Unité 101

1973 : artisan de la création du Likoud, issu de
l'union de cinq partis de droite

1973 : reprend les armes lors de la guerre de Kippour

1975-1977 : conseiller particulier du premier ministre
Itzhak Rabin en matiére de sécurité

1977 : élu au Parlement

1977-1981 : ministre de l'Agriculture

1981-1983 : ministre de la Défense

juin 1982 : Opération Paix en Galilée pour
repousser l'OLP du Liban

septembre 1982 : massacre de réfugiés
palestiniens á Chabra et Chatila

1983 : est relevé de ses fonctions de ministre de
la Défense

septembre 1999 : succéde á son rival
Benjamin Netanyahou á la tête du Likoud

1984-1990 : ministre de l'Industrie et du Commerce

1990-1992 : ministre du Logement et de la Construction

1996-1998 : ministre des Infrastructures nationales

1998-1999 : ministre des Affaires
étrangéres

28 septembre 2000 : sa visite á l'esplanade des
Mosquées déclenche une vague de violence dans les
territoires occupés

6 février 2001: accéde au poste de premier
ministre

28 janvier 2003 : remporte les élections
législatives anticipées

ITZHAK RABIN

LA COLOMBE
ASSASSINÉE

 « Des ennemis du
processus de paix essaient de nous nuire.
Mais la violence mine la démocratie, elle doit être
dénoncée
et isolée. »

Itzhak Rabin, lors du discours prononcé á un
rassemblement pour la paix,
tout juste avant son assassinat

Pour plusieurs, il représentait le nouveau citoyen
juif, né en terre israélienne. Homme d'armes avant
d'être un homme de paix, il fut á la fois
héros de guerre et prix Nobel. Pragmatique, volontaire, il
en vint á voir la paix comme un « choix
stratégique » dans le meilleur
intérêt d'Israël. Devenu partisan de la
discussion avec l'ennemi, il négociait en position de
force. Le destin tragique d'Itzhak Rabin l'a immortalisé
comme colombe et l'a fait entrer dans la légende. Six ans
aprés sa mort, modérés comme radicaux se
réclament de son héritage.

 Natif de Jérusalem, Itzhak Rabin est le premier
premier ministre israélien né en Israël.

 En 1964, il devient le plus jeune chef
d'état-major de l'histoire israélienne. Dix ans
plus tard, il deviendra le plus jeune premier ministre qu'a connu
son pays.

Les années dans l'armée

Son ascension dans l'armée se confond avec les
succés que cette derniére enregistre. À 18
ans, le jeune diplômé en génie agronome
s'engage comme volontaire dans l'armée clandestine juive,
qui prépare la naissance de l'état hébreu.
Il combattra également l'occupation britannique en
Palestine et sera même emprisonné par les
Britanniques pendant six mois. À 26 ans, il devient le
plus jeune officier du Palmach, l'unité d'élite de
l'armée juive. À la tête des brigades Harel,
qui défendront Jérusalem lors de la premiére
guerre israélo-arabe, également connue des
Israéliens sous le nom de « guerre
d'indépendance », il supervise l'expulsion de
50 000 Palestiniens. À 33 ans, il devient
général; á 42, chef d'état-major.

La guerre-éclair de 1967, qu'il planifie avec le
ministre de la Défense, Moshe Dayan, fait de lui un
héros. Tsahal n'a besoin que de six jours pour agrandir le
territoire de l'état hébreu : les troupes
israéliennes ont enlevé la Cisjordanie et
Jérusalem-Est á la Jordanie, la bande de Gaza et la
péninsule du Sinaï á l'égypte, et les
hauteurs du Golan á la Syrie. En janvier 1968, Itzhak
Rabin met un terme á une carriére militaire de 26
ans.

« Ayant prévu que la
guerre nous coûterait la vie de 1000 soldats,
j'avais commandé 1000 cercueils á la mairie de
Tel-Aviv. En signant le bon de commande, je réalisai
brutalement l'horreur de la situation :
j'allais envoyer 1000 de nos enfants á la
mort.
 »

– propos rapportés dans Jeune Afrique, en novembre
1995
á propos de la guerre déclenchée le 5 juin
1967

Des armes á la politique

Sa carriére diplomatique débute á
Washington, oú Israël le nomme ambassadeur. Il
rencontre Henry Kissinger, alors conseiller du président
américain en matiére de sécurité
nationale. Celui-ci deviendra son mentor. Au cours de ces cinq
ans passés aux états-Unis, il fait la promotion
d'une coopération stratégique entre les deux pays,
une doctrine qui ménera Washington á offrir une
aide militaire massive á Israël. La premiére
ministre Golda Meir, qui se retirera dans la foulée de la
guerre du Kippour (1973), fait revenir le diplomate au pays pour
en faire son successeur. élu député en
décembre, il est nommé ministre du Travail.
Malgré son inexpérience politique, Itzhak Rabin
prend alors la tête du Parti travailliste quelques mois
plus tard.

En 1975, le gouvernement d'Itzhak Rabin conclut avec
l'égypte un accord intérimaire qui ménera
les troupes israéliennes á se retirer du canal de
Suez, en retour d'un passage gratuit des navires
israéliens. Globalement, le bilan de ce premier mandat est
toutefois peu reluisant : inflation élevée,
scandales, suicide d'un ministre. Aprés trois ans á
la tête du gouvernement, il doit démissionner
á cause d'un scandale financier dans lequel est
impliquée son épouse. Il restera un membre actif du
parti.

 Leah Rabin avait transgressé la loi fiscale en
gardant un compte bancaire aux états-Unis.

Le retour á l'avant-scéne

De 1984 á 1990, Itzhak Rabin est á la tête
du ministére de la Défense dans deux gouvernements
d'unité nationale Likoud-Parti travailliste. En 1985, il
gére avec succés un retrait majeur des forces
israéliennes du Liban. Il connaít moins de
succés lors de l'Intifada (la guerre des pierres),
amorcée en décembre 1987 par les Palestiniens pour
protester contre l'occupation israélienne á Gaza et
en Cisjordanie. Croyant que le soulévement sera de courte
durée, il ordonne á ses troupes de
« briser les os » des émeutiers. Il
prévoit arrêter le soulévement par la
répression et l'usage de la force : il fait arrêter,
emprisonner puis expulser des milliers de Palestiniens.
Paradoxalement, en même temps, il est prêt á
leur reconnaítre des droits nationaux.

À l'été 1992, Itzhak Rabin et sa
coalition remportent les élections législatives
israéliennes, défaisant ainsi le Likoud, plus
radical. C'est la premiére fois depuis 15 ans qu'une
coalition menée par les travaillistes a dans ses mains
l'ensemble du pouvoir. Redevenu premier ministre, il en vient peu
á peu á penser que le conflit
israélo-palestinien peut se régler autrement que
par la voie militaire. Sur les conseils insistants de Shimon
Peres, son ministre des Affaires étrangéres, il
finit par négocier avec l'Organisation de
libération de la Palestine.

Homme de paix

En septembre 1993, dans des lettres qu'ils échangent,
Palestiniens et Israéliens font tous deux des concessions
majeures.

« L'OLP reconnaít le droit de l'état
d'Israël á vivre en paix et dans la
sécurité. […] Ainsi, l'OLP renonce á
recourir au terrorisme et á tout autre acte de
violence… 
»
– extrait de la lettre de
Yasser Arafat adressée á Itzhak Rabin
(9 septembre 1993)

« … le gouvernement d'Israël a
décidé de reconnaítre l'OLP comme le
représentant du peuple palestinien et de commencer des
négociations avec l'OLP dans le cadre du processus de paix
au Proche-Orient. »

– extrait de la
réponse d'Itzhak Rabin á Yasser Arafat
(10 septembre 1993)


Une poignée de main historique, celle
que s'échangent Itzhak Rabin et Yasser Arafat, en
1993.

Une image passera á l'Histoire : la poignée de
mains qu'il échangera quelques jours plus tard á
Washington avec Yasser Arafat, dans la foulée des accords
d'Oslo, conclus en septembre 1993. C'est toutefois á
contrecœur qu'il serre la main de son vieil ennemi.
Son action lui vaudra tout de même, comme á Shimon
Peres et á Yasser Arafat, le prix Nobel de la paix.

« De toutes les mains, celle
d'Arafat est bien celle
que j'ai le moins envie de serrer.
 »

– septembre 1993

En 1994, Itzhak Rabin conclut un traité de paix avec la
Jordanie. Il initiera également les discussions de paix
avec la Syrie, mais peu de progrés seront
enregistrés avant sa mort.

Cependant, il paiera de sa vie cet engagement envers la paix.
Aprés une réunion pour la paix, á Tel-Aviv,
Itzhak Rabin est assassiné par Yigal Amir, un
étudiant d'extrême droite proche du mouvement des
colons. Six ans aprés sa mort, la paix entre
Israéliens et Palestiniens semble bien loin.

« Mon devoir était de
tuer Rabin. C'était un devoir sacré.
Il faut tuer celui qui sacrifie son
pays.
 »

– Yigal Amir

Quelques dates

1922 : naít á Jérusalem
1940 : joint les troupes d'élite du Palmach
1945 : devient le plus jeune commandant de l'armée
israélienne
1946 : arrêté par les Britanniques et
emprisonné á Gaza pendant six mois
1947 : crée et dirige les brigades Harel
1948-1949 : participe á la premiére guerre
israélo-arabe
1960-1962 : devient commandant du front nord puis chef des
opérations
1964 : prend la tête de Tsahal (nommé chef
d'état-major)
juin 1967 : méne les troupes israéliennes
á la victoire lors de la guerre de Six Jours
1968-1973 : est ambassadeur d'Israël aux
états-Unis
1973: est élu député
1974 :
devient ministre du Travail
mars 1974 : prend la tête du Parti travailliste et
du gouvernement
1977 : démissionne
1984-1990 : est ministre de la Défense dans un
cabinet d'union nationale Likoud-Parti travailliste sous Itzhak
Shamir
1992 : redevient chef du Parti travailliste, puis premier
ministre
1993 : signe avec Arafat la Déclaration de
principes sur l'autonomie palestinienne; il échange avec
Arafat une poignée de mains historique, á
Washington
1994 : partage le prix Nobel de la paix avec Shimon Peres
et Yasser Arafat
1995 : signe avec Peres et Arafat un accord sur
l'extension de l'autonomie palestinienne
4 novembre 1995 : meurt assassiné par un
extrémiste juif 

 

 

 

 

 

Autor:

Cesar Augusto Salomon H.

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